Pour mémoire.... Invitation à Genève, Suisse.
Événement parallèle sur « La Protection des Chrétiens au Moyen Orient », lundi 2 mars à 16h au Palais des Nations à Genève, Suisse, Salle 19, organisé par la Mission Permanente de la Fédération de Russie à Genève, Suisse, l’Institut de la Démocratie et de la Coopération (Paris) et la Société Impériale Orthodoxe de Palestine (Moscou).
Programme provisoire au Palais des Nations, ONU, à Genève, Suisse.
16h05 Ouverture de la séance par John Laughland, Directeur des Etudes de l’IDC.
16h10 Intervention de Sergueï Lavrov, Ministre des affaires étrangères de la Fédération de Russie.
16h20 Intervention de Gebran Bassil, Ministre des affaires étrangères du Liban.
16h30 Questions et débat avec la salle.
16h45 Les Ministres quittent la salle.
16h50 Le Président annonce les intervenants suivants.
16h55 Intervention d’Elena Agapova, présidente de la Société Impériale Orthodoxe de Palestine.
17h05 Intervention de Natalia Narotchnitskaïa, présidente de l’IDC.
17h15 Intervention de l’Archimandrite Filaret, Vice-Président du Département des Affaires Extérieures de l’Eglise Orthodoxe Russe.
17h25 Intervention de Mère Agnès-Mariam de la Croix, higoumène du Monastère Saint-Jacques le Mutilé, Syrie.
17h35 Intervention du Secrétaire-Général de la Communauté Saint’Egidio, le professeur Adriano Rocucci.
17h45 Questions et débats avec la salle.
18h00 Fin.
Défense des chrétiens d’Orient.
«Nous sommes devant ce qui apparaît comme un réel génocide», en venait à dire Lavrov, au Palais des Nations de l’ONU, avec notamment ses pairs ministres des affaires étrangères libanais Gebran Bassil, et arménien Edouard Nalbandian.
Prévenir la radicalisation: «La Suisse a un modèle à offrir».
PROCHE-ORIENT Mardi 03 mars 2015
Moscou, apôtre des chrétiens d’Orient
A Genève, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, se pose en défenseur des valeurs chrétiennes face à l’Etat islamique. A ses yeux, la «guerre des civilisations» passe aussi par l’Ukraine
C’est muni d’un bâton de pèlerin que le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, est arrivé à Genève. En marge de l’ouverture de la session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, lundi, le Conseil connaît une activité diplomatique proprement ahurissante: le dossier nucléaire iranien, la guerre en Ukraine, la lutte contre le terrorisme, l’avenir de Cuba… Tous ces dossiers étaient au menu de la visite du Russe, un habitué de Genève. Mais à ces questions brûlantes, il en a ajouté une autre, qui a occupé l’essentiel de son séjour: la défense des chrétiens d’Orient.
«Nous sommes devant ce qui apparaît comme un réel génocide», en venait à dire Lavrov, au Palais des Nations de l’ONU, flanqué notamment de ses alter ego libanais Gebran Bassil, et arménien Edouard Nalbandian. Aux yeux du responsable russe, le monde est plongé dans une situation qui a tout à voir avec une «guerre des civilisations». En Irak, en Syrie, en Libye, les populations chrétiennes sont en première ligne de ce combat, suggère Lavrov, en faisant référence aux persécutions, aux massacres, aux déplacements forcés et aux autres «crimes atroces» dont elles sont les victimes face à l’organisation de l’Etat islamique, sous les yeux impassibles des Occidentaux.
Cette guerre de civilisations, dans laquelle le pouvoir de Moscou s’est assuré le soutien décidé de l’Eglise orthodoxe russe, a une origine claire, à en croire Sergueï Lavrov. Et elle est exclusivement politique: lors des Printemps arabes, soulignait-il, «la Russie a tout fait pour que le pouvoir ne soit pas remis aux mains des extrémistes». Elle n’a pas été écoutée. Le chef de la diplomatie russe en veut pour preuve, «la tragique situation qui règne actuellement en Syrie». Cette situation n’a rien à voir avec la brutalité démontrée par le régime syrien, dès les premières heures des soulèvements populaires, il y a bientôt quatre ans. Au contraire, le régime de Bachar el-Assad, un allié de la Russie, «était un modèle unique de coexistence pacifique», assure Lavrov.
Le message de la Russie lors de cette session du Conseil des droits de l’homme revient ainsi à lancer un appel à la communauté internationale afin que, au-delà des actions militaires entreprises par la coalition internationale contre l’Etat islamique en Irak et en Syrie, elle «se mobilise pour défendre les valeurs religieuses».
Mais le cadre de cette mobilisation espérée ne se limite pas à l’Orient. «En Ukraine aussi, depuis qu’a eu lieu un coup d’Etat anticonstitutionnel, des églises sont détruites, des prêtres orthodoxes sont tués, des gens sont discriminés à cause de leur religion», analyse un Sergueï Lavrov qui, peu avant, lors de son discours devant le Conseil, avait assimilé explicitement le pouvoir ukrainien aux crimes commis par le régime nazi.
Poursuivant sur sa lancée, le ministre russe voit d’ailleurs à l’œuvre d’autres ramifications de cette guerre, au sein même de l’Europe occidentale. «Il n’est plus politiquement correct d’affirmer les valeurs traditionnelles européennes, tandis que les cimetières sont vandalisés, et que les églises sont saccagées», assure-t-il. L’Europe, en un mot, «s’éloigne de ses idéaux moraux». Elle «trahit les idéaux des libérateurs du continent» lors de la Deuxième Guerre mondiale.
Cette manière de placer les secousses proche-orientales sur le registre d’une guerre plus vaste a fait le miel de ceux qui entouraient le responsable russe. «Nous ne pouvons pas nous en tenir à de simples critiques verbales», enchaînait le Libanais chrétien Gebran Bassil, pour qui la stratégie de ceux qui financent et soutiennent l’Etat islamique – qui est «très subtile» – vise à reconfigurer l’ensemble du Proche-Orient sur des lignes confessionnelles, ce qui ferait disparaître de la carte l’ensemble des chrétiens d’Orient.
Pour l’Imperial Orthodox Palestine Society, qui dit œuvrer depuis 130 ans en faveur des chrétiens d’Orient, l’entrée en matière de Sergueï Lavrov permettait d’aller plus loin, lors de la même conférence. Les sanctions internationales (qui frappent des dignitaires russes en rapport avec la guerre en Ukraine) «se trompent de cible», affirmaient ses dirigeants, puisqu’elles font le lit des «barbares terroristes».
Ancienne membre de la Douma, le parlement russe, Natalia Narotchnitskaïa, brandissait ainsi la vraie menace: en Europe occidentale, soulignait-elle, «les prêtres affichent aujourd’hui leurs doutes plutôt que leurs convictions, au contraire des musulmans qui offrent une vision du monde bien plus attractive». Ainsi, il y a de bonnes raisons de croire, concluait-elle, que l’Europe (de l’Ouest) deviendra, tôt ou tard, «un territoire musulman».
* La guerre ne résout rien ! * Violation des conventions de Genève ! *
* Combien de civils sacrifiés avant qu’on ne réagisse ? * Halte au silence des moutons !
* Qui veut diviser pour mieux régner ? * Laissez travailler les journalistes ! * Ne pas tirer !
N’oubliez pas les enfants ! * À qui profitent les crimes ? * Qui paiera ? *
* Qui finance les guerres ? * À qui profite le séparatisme ? * À qui
profite le chaos ? * Êtes-vous sûrs d’avoir été bien informés ? * Qui vend les armes ? * Qui "donne" des armes aux islamistes ? *
profite le chaos ? * Êtes-vous sûrs d’avoir été bien informés ? * Qui vend les armes ? * Qui "donne" des armes aux islamistes ? *
Les méchants c’est toujours les autres !? *
Mieux vaut un mauvais compromis qu’une « bonne » guerre.
* Irak, Afghanistan, Lybie, Syrie, Ukraine, qui sera le prochain ?!
PS: Pour la paix mondiale.
Saint Nicolas de Flüe, en allemand : Niklaus von Flüe, né le 25 septembre 1417 et mort le 21 mars 1487 à Sachseln est un ascète suisse qui est le saint patron de la Suisse et le saint patron de la paix mondiale.
Il est parfois invoqué comme « Frère Nicolas. » Les principales caractéristiques attribuées à la pensée de Nicolas de Flüe – esprit de paix, non-intervention dans les affaires étrangères, modération - ont aujourd'hui encore des répercussions sur la manière dont certains Suisses perçoivent leur pays et envisagent sa politique.
Il a été béatifié en 1669. Après sa béatification, la commune de Sachseln construisit une église en son honneur où son corps a été enterré. Nicolas de Flue a été canonisé le 15 mai 1947 par le pape Pie XII.
Il est Saint-patron mondial de la paix depuis cette date.
Il est également, de même que Saint Martin et Saint Sébastien, le saint-patron de la Garde Suisse Pontificale au Vatican. Il est aussi le patron des familles nombreuses, des médiateurs et le protecteur des épouses qui vivent séparées de leur mari.
Il est Saint-patron mondial de la paix depuis cette date.
Il est également, de même que Saint Martin et Saint Sébastien, le saint-patron de la Garde Suisse Pontificale au Vatican. Il est aussi le patron des familles nombreuses, des médiateurs et le protecteur des épouses qui vivent séparées de leur mari.
Il est fêté le 25 septembre en Suisse et le 21
Voici une brève prière personnelle de saint Nicolas de Flue8. Cette prière quotidienne de Saint Nicolas de Flue, Mein Herr und Mein Gott5,9, est encore activement utilisée aujourd'hui.
En sa mémoire, un musée a été fondé dans le village de la commune de Sachseln (OW)10, où se trouve également l'église de pèlerinage de ce saint.
Jérusalem, Shalom, Pax, Paix, Peace, Frieden...
Le lundi 2 mars dernier à Genève, en parallèle à la 28ème session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, s’est tenue une conférence sur la défense des chrétiens du Moyen-Orient. Cet événement était organisé par la Mission permanente de la Fédération de Russie, la Société impériale orthodoxe de Palestine (fondée en 1882) et l’Institut pour la Démocratie et la Coopération.
L’intervention la plus remarquable est venue de Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie :
« Je dois aussi signaler les difficultés dont souffrent les chrétiens dans plusieurs États d’Europe occidentale où, pour une raison ou pour une autre, il est devenu politiquement incorrect de se déclarer chrétien, et où des gens commencent même à éprouver de la gêne pour les valeurs chrétiennes qui forment le fondement de la civilisation européenne. Le laïcisme agressif gagne du terrain. Les notions de moralité et d’identité traditionnelle de points de vue national, culturel et religieux, sont en train de disparaître. Le nombre d’actes de vandalisme et de profanation d’églises, de temples, de lieux sacrés, de cimetières et de symboles chrétiens, croît rapidement. Il est de plus en plus difficile pour les croyants de faire respecter leurs convictions ».
La Russie est le dernier rempart du christianisme en Europe, en tout cas celui dont la voix est la plus puissante, celle qui porte le plus loin, le plus haut, celle qui est la plus difficile à étouffer. Ce qui explique la hargne et la haine que les puissances maléfiques du mondialisme qui sévissent à la tête de presque tous les pays de l’Union Européenne, déploient par tous les moyens contre la Russie et son président.
Ci-dessous, après la vidéo, un intéressant article du Temps qui relate l’intervention de Sergeï Lavrov, avec le titre: « Moscou, apôtre des chrétiens d’Orient ».
Entre autres personnalités, la moniale catholique Mère Agnès Maryam de la Croix, est également intervenue pour présenter des témoignages des crimes du groupe terroriste de l’État islamique contre les chrétiens, ainsi que nous la voyons dans la vidéo ci-dessous, en anglais. Mère Maryam de la Croix donnera une conférence à Paris demain.
Moscou, apôtre des chrétiens d’Orient
De passage au Palais des Nations, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, s’est posé en défenseur des chrétiens d’Orient . A Genève, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, se pose en défenseur des valeurs chrétiennes face à l’Etat islamique. A ses yeux, la «guerre des civilisations» passe aussi par l’Ukraine.
C’est muni d’un bâton de pèlerin que le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, est arrivé à Genève. En marge de l’ouverture de la session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, lundi, le Conseil connaît une activité diplomatique proprement ahurissante: le dossier nucléaire iranien, la guerre en Ukraine, la lutte contre le terrorisme, l’avenir de Cuba… Tous ces dossiers étaient au menu de la visite du Russe, un habitué de Genève. Mais à ces questions brûlantes, il en a ajouté une autre, qui a occupé l’essentiel de son séjour: la défense des chrétiens d’Orient.«Nous sommes devant ce qui apparaît comme un réel génocide», en venait à dire Lavrov, au Palais des Nations de l’ONU, flanqué notamment de ses alter ego libanais Gebran Bassil, et arménien Edouard Nalbandian. Aux yeux du responsable russe, le monde est plongé dans une situation qui a tout à voir avec une «guerre des civilisations». En Irak, en Syrie, en Libye, les populations chrétiennes sont en première ligne de ce combat, suggère Lavrov, en faisant référence aux persécutions, aux massacres, aux déplacements forcés et aux autres «crimes atroces» dont elles sont les victimes face à l’organisation de l’Etat islamique, sous les yeux impassibles des Occidentaux.Cette guerre de civilisations, dans laquelle le pouvoir de Moscou s’est assuré le soutien décidé de l’Eglise orthodoxe russe, a une origine claire, à en croire Sergueï Lavrov. Et elle est exclusivement politique: lors des Printemps arabes, soulignait-il, «la Russie a tout fait pour que le pouvoir ne soit pas remis aux mains des extrémistes». Elle n’a pas été écoutée. Le chef de la diplomatie russe en veut pour preuve, «la tragique situation qui règne actuellement en Syrie». Cette situation n’a rien à voir avec la brutalité démontrée par le régime syrien, dès les premières heures des soulèvements populaires, il y a bientôt quatre ans. Au contraire, le régime de Bachar el-Assad, un allié de la Russie, «était un modèle unique de coexistence pacifique», assure Lavrov.Le message de la Russie lors de cette session du Conseil des droits de l’homme revient ainsi à lancer un appel à la communauté internationale afin que, au-delà des actions militaires entreprises par la coalition internationale contre l’Etat islamique en Irak et en Syrie, elle «se mobilise pour défendre les valeurs religieuses».Mais le cadre de cette mobilisation espérée ne se limite pas à l’Orient. «En Ukraine aussi, depuis qu’a eu lieu un coup d’Etat anticonstitutionnel, des églises sont détruites, des prêtres orthodoxes sont tués, des gens sont discriminés à cause de leur religion», analyse un Sergueï Lavrov qui, peu avant, lors de son discours devant le Conseil, avait assimilé explicitement le pouvoir ukrainien aux crimes commis par le régime nazi.Poursuivant sur sa lancée, le ministre russe voit d’ailleurs à l’œuvre d’autres ramifications de cette guerre, au sein même de l’Europe occidentale. «Il n’est plus politiquement correct d’affirmer les valeurs traditionnelles européennes, tandis que les cimetières sont vandalisés, et que les églises sont saccagées», assure-t-il. L’Europe, en un mot, «s’éloigne de ses idéaux moraux». Elle «trahit les idéaux des libérateurs du continent» lors de la Deuxième Guerre mondiale.Cette manière de placer les secousses proche-orientales sur le registre d’une guerre plus vaste a fait le miel de ceux qui entouraient le responsable russe. «Nous ne pouvons pas nous en tenir à de simples critiques verbales», enchaînait le Libanais chrétien Gebran Bassil, pour qui la stratégie de ceux qui financent et soutiennent l’Etat islamique – qui est «très subtile» – vise à reconfigurer l’ensemble du Proche-Orient sur des lignes confessionnelles, ce qui ferait disparaître de la carte l’ensemble des chrétiens d’Orient.Pour La Société Impériale Orthodoxe, qui dit œuvrer depuis 130 ans en faveur des chrétiens d’Orient, l’entrée en matière de Sergueï Lavrov permettait d’aller plus loin, lors de la même conférence. Les sanctions internationales (qui frappent des dignitaires russes en rapport avec la guerre en Ukraine) «se trompent de cible», affirmaient ses dirigeants, puisqu’elles font le lit des «barbares terroristes».Ancienne membre de la Douma, le parlement russe, Natalia Narotchnitskaïa, brandissait ainsi la vraie menace: en Europe occidentale, soulignait-elle, «les prêtres affichent aujourd’hui leurs doutes plutôt que leurs convictions, au contraire des musulmans qui offrent une vision du monde bien plus attractive». Ainsi, il y a de bonnes raisons de croire, concluait-elle, que l’Europe (de l’Ouest) deviendra, tôt ou tard, «un territoire musulman». (Source)
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